PRESSE


"Provocation, voyeurisme, manipulation du regard, une performance impliquée dans la relation du spectateur : Paulo Guerreiro travail des notions qui convoquent la séduction – mais aussi l’instrumentalisation – pour proposer le jeu peeping me, création sur la forme d’une installation habitée, avec la quelle chaque un développer la relation qu’il veut. Le disposition scénique de Marion Abeille incite cette intervention : c’est que le mouvement surgie de la présence du publique, invité a rester et se laisser être, en épient, en touchent, en s’exposent.
Guerreiro parle d’ «une relation sensorial et pervers» : intimités partagés, des sens manipulés, des corps et des regards en commutation fétichiste."

Mónica Guerreiro in Agenda LX (09/2005).


"glOry hOles

peeping me convoque et sollicite une participation active du spectateur. Tout à fois touchant et touché, voyant et visible, observateur et observé, ici celui est pris dans un dispositif complexe en même temps qu'il est amené à tisser des lines avec le performeur, Paulo Guerreiro.

Faire l'expérience de cette installation performance ne peut laisser indifférent. Elle suscite des sentiments divers et contradictoires: dégoût, rejet, plaisir, étonnement... (...) Trou-blant..."

Elodie Guida in Ventilo (02/05/07)


"Fraise déboire

(...)Je plonge mes mains dans l’inconnu, comme si j’aidais l’enfant à (re)naître. J’ai peur, mais je me laisse aller. C’est beau, agréable, touchant, érotique, rugueux, lisse. Tout coule de source. Mes mains dansent. Je revis, je renais. J’oublie tout. Et puis, soudain : le vide. Je ne sens plus rien. Presque abandonné. (...) La performance était là, dans la création de ce lien, avec un artiste inconnu, si près, si loin. Dix minutes de fraternité, où l’art s’invite au plus profond de notre intimité. Dix minutes de communication qu’aucun dialogue social ne pourra remplacer. Dix minutes où nos mains tissent avec humilité ce lien que certains ne tarderont pas à vouloir nous enlever.
Paulo Guerreiro, revenez ! Nous allons avoir besoin de votre audace pour poser sur nos mains, le fluide apaisant vers nos pensées torturées."

Pascal Bély in Le Tadorne (01/05/07)


"Ceci est un peep

(...) Ludique et sexy (notamment dans son épilogue épicuriens, avec retour aux rouges), la proposition soulève tout un flux de sentiments contrastés, entre sensualités et perversions, qui met à l’épreuve tous les sens - vue, toucher, ouie, jusqu’à l’odorat et au goût, donc- en les amputant tour à tour, et fait appel à une innocence qu’on aurait pu croire perdue dans le flux artistico-commercialo-médiatique des porno softs au porno chics…-. Une innocence, et même une virginité, puisqu’on ne pourra revivre Peeping me une deuxième fois en ayant tout à fait le même regard sur la « chose »."

Denis Bonneville in La Marseillaise (22/04/07)